• Directeur de Cabinet du Ministre des Affaires Etrangères (1963-1965) :

  Une entrée dans le cercle privilégié des hauts commis de l’état. C’est au poste de Directeur de cabinet, éminence grise du Ministre qu’il commence sa carrière. Il offre ainsi au gotha de la grande administration camerounaise de découvrir un jeune talent et une belle plume.

• Directeur General de l’OAPI (1965-1984) :

  Cet organisme panafricain chargé de la propriété intellectuelle assurera le rayonnement du continent africain et continuera de marquer le territoire de Me Denis EKANI. En effet il tient de mains de maître le gouvernail pendant 19 ans !
  Le centre de formation de l’OAPI « Centre de formation Denis EKANI  » lui a été dédié par le conseil d’administration de l’OAPI (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle) à Cotonou le 4 décembre 2004 pour tenir la promesse de fidélité à son esprit créateur et diligent.

• DGSN-SESI (1984-1989) :

  D’abord Délégué General à la Sûreté Nationale, ensuite Secrétaire d’Etat à la Sécurité Intérieure (1984-1989), Denis EKANI a marqué son passage d’originalité lorsqu’il a exigé le port du badge d’identification pour les fonctionnaires de la police. Un argument révolutionnaire comme contribution à l’assainissement des mœurs de la police. Parmi ses fruits à la tête de cette administration, on peut aussi citer la mise en route du GSO (Groupement Spécial Opérationnel).

• Avocat au barreau du Cameroun :

  La reconversion réussie de l’ancien haut commis de l’Etat parmi les plaideurs en robe n’a pas étonné les observateurs avisés : c’est un juste retour à ses premières amours, de l’ancien avocat stagiaire de Colmar en France.

D’ailleurs, dans le feu enchanteur de la même compétence, Denis EKANI crée un cabinet de mandataire agréé auprès de l’OAPI : « Cabinet EKANI Conseils ».